12/2/25
5 min

Comment optimiser le taux de rendement synthétique de son industrie ?

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L’un des principaux enjeux pour les industriels est d’atteindre un rendement à plein potentiel, en réduisant notamment le gaspillage énergétique ou les déchets produits. Le taux de rendement synthétique est un indicateur intéressant pour améliorer la productivité. Toutefois, comment l’optimiser ? NRJx vous présente les solutions pour améliorer votre TRS !

Qu’est-ce que le taux de rendement synthétique ? 

Le taux de rendement synthétique (TRS), en anglais “Overall Equipment Effectiveness” (OEE) est un indicateur de performance clé pour les industriels. Défini par la norme NF E 60-182 de l’Afnor en 2022, il permet d’évaluer de manière synthétique le rendement d’une ressource de production (machine, ligne de production ou atelier) en se basant sur trois sous-indicateurs : la disponibilité, la qualité et la performance

Le TRS se présente sous la forme d’un pourcentage allant de 0 à 100 %. Plus le taux est élevé, plus l’outil de production est considéré productif : en effet, cela signifie par exemple qu’il ne fabrique des pièces bonnes (qualité), aussi rapidement que possible (performance), sans taux d’arrêt non planifié (disponibilité). A l’inverse, un taux 0 % peut par exemple indiquer qu’un équipement n’a produit aucune pièce bonne.

Voici des exemples de frictions qui peuvent être révélés par un TRS faible : 

  • un temps d’arrêt inhabituel et ses causes potentielles : panne, mauvais réglage, anomalie de fonctionnement ;
  • une problématique d’organisation : manque de pièce, mauvaise stratégique d’achat, organisation du personnel, défaut dans le planning de maintenance ;
  • un problème d’entretien des machines : changement de série trop long, mauvais contrôles ;
  • des pannes ou des dérives énergétiques.

Agir sur ces perturbations permet d’améliorer la chaîne de valeur de votre site de production.

Quels sont les sous-indicateurs du TRS ? 

Le TRS peut être décomposé en trois sous-indicateurs.

  • la disponibilité : il s’agit du temps pendant lequel l’équipement est disponible pour la production par rapport au temps total (y compris les temps d’arrêt planifiés et non planifiés comme l’absence de personnel, un changement de série ou un nouveau réglage).
  • la performance : c’est le taux de production réel par rapport au taux de production théorique. 
  • la qualité : mesure le pourcentage de produits conformes par rapport au nombre total de produits fabriqués. Ce taux est influencé par le nombre de produits rebutés et retouchés..

Comment calculer le taux de rendement synthétique ? 

Pour obtenir le taux de rendement synthétique, il suffit de multiplier ces trois indicateurs, soit : TRS = disponibilité x performance x qualité.

Il existe également une autre formule pour calculer le TRS, mais elle est souvent considérée comme moins précise : TRS (performance) = production réelle/production maximale théorique

Comment optimiser son taux de rendement synthétique ? 

Pour calculer le taux de rendement synthétique, il est nécessaire d’avoir accès à de nombreuses informations, parmi lesquelles : le temps d'état total, d’ouverture, requis, de fonctionnement, net et utile. Or, la plupart des industriels procèdent encore à cette collecte de données manuellement.

L’industrie 4.0 pour améliorer son taux de rendement synthétique

L'industrie 4.0 (ou l’industrie du futur) est une nouvelle forme d'organisation des moyens de production. Elle intègre des nouvelles technologies du numérique basées sur l’internet des objets industriels, l’intelligence artificielle ou encore le big data pour optimiser les processus de fabrication. 

Dans ce contexte, l’industrie 4.0 est une solution efficace pour améliorer le taux de rendement synthétique. En effet, elle permet de collecter facilement, automatiquement et en temps réel les données nécessaires au calcul du TRS, ce qui permet de soulager les équipes chargées de réaliser cette mission à la main et de réduire les marges d’erreur.

La maintenance prédictive, allié du taux de rendement synthétique

De plus, l'industrie 4.0 donne accès à des données souvent impossibles à obtenir de manière traditionnelle : par exemple, via la mise en place d’un système de maintenance prédictive, il est possible de prévoir à l’avance, et avant même qu’elles se produisent, les potentielles pannes et défaillances des machines. 

Or, les temps d’arrêts non planifiés font partie des facteurs importants à prendre en compte lors du calcul du taux de rendement synthétique (voir le sous indicateur disponibilité). Grâce à la maintenance prédictive, les temps d’arrêts peuvent être réduits, ce qui contribue à augmenter le TRS.

Le système de management de l’énergie pour optimiser son taux de rendement synthétique

Nous l’avons dit, le taux de rendement synthétique permet de mesurer la performance d’un actif comme une machine industrielle. Or, le rendement d’un équipement est intrinsèquement lié à sa consommation d’énergie. Plus une machine consomme de l’énergie, moins elle est rentable. A l’inverse, plus un site tend vers l’efficacité énergétique, plus il peut dégager des bénéfices. 

Dans ce contexte, il est intéressant pour les industries énergivores comme les plasturgistes ou les agroalimentaires de mettre en place un système de management de l’énergie (SME). Il s’agit d’un ensemble de procédés et d'outils digitaux qui permettent de mieux piloter les consommations d’énergie, de réaliser des économies sur la facture d’énergie et même de réduire l’empreinte carbone !

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