D’après l’Ademe, un tiers de l’énergie consommée par le secteur industriel est perdue. Lors d’un processus industriel, cette énergie peut être piégée dans des matériaux ou bien perdue dans des flux incontrôlés et prend le plus souvent la forme de chaleur (d’où l’appellation “chaleur fatale”). Or, cette chaleur peut être récupérée et valorisée via la mise en place d’un système de récupération de chaleur fatale. Découvrons tout ce qu’il faut savoir sur le sujet !
La récupération de chaleur fatale est un procédé qui permet de :
De nombreuses entreprises produisent de la chaleur fatale qu’elles pourraient valoriser.
Il s’agit principalement :
La chaleur fatale peut donc prendre plusieurs formes et atteindre diverses températures (de moins de 30 °C à près de 500 °C) :
Bon à savoir : d’après l’Ademe, l’industrie est le secteur qui concentre le gisement d’énergie le plus important avec 109,5 TWh. En termes d’activités, c’est l’agro alimentaire (31 %), puis la chimie plastique (22 %) et le papier carton 13 %) qui disposent du gisement de chaleur perdue le plus élevé.
Il existe deux méthodes de valorisation de la chaleur fatale :
Voici quelques exemples de technologies :
La récupération de chaleur fatale est une opportunité très intéressante pour les industriels.
63 % de la chaleur fatale est valorisée directement sur site en industrie. Elle peut répondre à des besoins du type séchage, préchauffage ou chauffage des locaux. Il y a donc très peu de pertes énergétiques, ce qui permet d’améliorer votre efficacité énergétique, et par extension votre efficacité opérationnelle et votre compétitivité.
A l’heure où les prix de l’énergie ne cessent d’augmenter et où les dispositifs d’aides s’amenuisent (fin de l’Arenh, amortisseur électricité), la récupération de chaleur fatale permet de capitaliser sur l’existant pour :
Les industriels sont tenus par la loi de réduire leurs consommations d’énergie et leurs émissions CO2. Or, la récupération de chaleur fatale s’inscrit dans une démarche de transition énergétique et de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). En plus de vous mettre en conformité avec la réglementation CSRD, votre industrie bénéficie d’une image de marque engagée dans la décarbonation industrielle.
L’Ademe subventionne les installations de récupération de chaleur fatale via le Fonds Chaleur jusqu'au 31 décembre 2025.
Voici quelques pré-requis pour en bénéficier :
Par ailleurs, voici comment procéder pour mener à bien votre projet.
Tout d’abord, il faut faire réaliser un audit énergétique et/ou une étude d'opportunité du mix énergétique par un prestataire référencé dans le cadre du programme PACTE Industrie. Objectif : identifier les gisements de chaleur fatale les plus adaptés. L’opération peut prendre entre 2 et 3 mois.
Les 3 à 6 mois suivants doivent être dédiés à l’étude de faisabilité : apport d’éléments, techniques, économiques, réglementaires et environnementaux afin de s’assurer que le projet est viable.
Des études d'ingénierie type APD permettent de confirmer investissement (3 à 18 mois).
Enfin, dernière étape : le plan de mesurage ou plan de comptage.
Il s’agit d’un document stratégique qui permet de mesurer les performances du système de récupérateur de chaleur mis en place :
Afin d’agiliser ce suivi qui peut être fastidieux s’il est fait manuellement, il est recommandé d’installer un Système de Management de l’Energie (SME). Il s’agit d’un outil informatique conçu pour suivre et réduire les consommations d’énergie d’une entreprise. Par ailleurs, les SME conformes à la norme ISO 50001 peuvent être financés par l’aide PRO-SMEN.
Nrjx est un SME ISO 50001 qui permet de mesurer facilement les performances de votre système de récupération de chaleur fatale ! Parmi nos fonctionnalités :
Grâce à Nrjx, les industriels :
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